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    agem A GAUCHE EN MOSELLE

     


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  • Cher(e)s Camarades,
     
    Nous sommes maintenant dans la dernière phase de notre congrès ; celle où nous aurons à désigner notre futur premier(e) secrétaire national et fédéral. Dans notre département seuls deux candidats se sont déclarés pour le poste de 1er secrétaire fédéral : Jean Marc Todeschini le 1er secrétaire sortant et Yannick Williot, 34 ans et secrétaire de la section de YUTZ. Afin de présenter son programme et de rencontrer les militants du nord de la Moselle, Yannick Williot sera à la rencontre des militants de Moselle Nord :
     

    Le Mercredi 12 Novembre
    à 19H30
    à la Mairie annexe de St Nicolas en Fôret
    à Hayange


    Nous espérons vous y voir nombreux,
     
    Amitiés Socialistes,
     
    Le comité de soutien
    à la candidature de Yannick Williot
     
    PS : deux autres réunions à Metz et à Forbach auront lieu également


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  • Ensemble, changeons notre Parti !

     

    Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,

     

    Nous sommes maintenant à 52 heures du début du vote sur les motions du congrès de Reims du Parti Socialiste. Ce congrès sera déterminant pour l'avenir de notre parti et indirectement celui de la France et de l'Europe.

     

    Les débats dans les sections ont été nombreux et riches même si on peut regretter que certaines motions aient refusé le débat sur le fond pour se concentrer sur les problèmes de méthodes ou de personnes.

     

    Il s'agit en effet de questions de fond que nous auront à trancher.

     

    Du score de notre motion dépendra notamment la prise en compte par la nouvelle majorité :

     

    • De la nécessité d'encrer le Parti Socialiste à Gauche.
    • D'arrêter de courir derrière la droite sur la plus part des questions
    • De la clarification de la ligne du PS sur les alliances pour les élections présidentielles
    • De l'ampleur de l'intervention de l'Etat dans l'économie
    • De la nécessité d''un système fiscal redistributif
    • De la nécessité de mettre en place des outils de régulation mondiale efficaces contre les délocalisations et la protection de l'environnement (Tarif Extérieur Commun, Relocalisations de production).
    • De la nécessité d'avoir un pôle public de l'énergie (fusion EDF-GDF-AREVA)
    • De la nécessité d'augmenter les salaires en les indexant sur l'inflation et sur les gains de productivité et par l'augmentation du SMIC.
    • De la nécessité de donner une autonomie et un avenir à la jeunesse de notre pays
    • De la nécessité d'avoir une politique étrangère européenne, claire et autonome (retrait des troupes d'Afghanistan, retrait du commandement intégré de l'OTAN, refus du choc des civilisations).

     

    Toutes ces questions et bien d'autres encore ne sont prises en compte de manière aussi claire que par la motion C.

     

    Lorsque vous aurez à voter jeudi, souvenez vous que vous n'élisez pas ce jour là un maire, un Conseiller Régional, un conseiller général ou un premier secrétaire fédéral mais que votre bulletin déterminera l'avenir de notre Parti dans un sens ou dans un autre.

     

    Ø      La motion C vous propose une orientation clairement ancrée à gauche pour lutter de manière frontale contre la politique de Nicolas Sarkozy en rupture avec l'orientation sociale libérale dépassée de la sociale démocratie européenne.

    Ø      La motion C vous propose une méthode, l'Union de la gauche sans exclusive avec comme horizon le Grand Parti de la Gauche.

    Ø      La motion C vous propose enfin de ne pas faire que parler du renouvellement mais de l'incarner en la personne de Benoit Hamon 41 ans député européen et candidat au poste de premier secrétaire national.
     

    Le 6 novembre,

    Faites comme les 192 militants de Moselle ayant déjà signé la motion C

    Prenez un monde d'avance

     

    Choisissez le changement,

    Votez pour la motion C

    YES WE CAN !*

    *oui on peut

     

    Pour voter ce jour là, vous devrez être munis d'une pièce d'identité et être à jour de toutes vos cotisations. Si vous n'êtes pas à jour vous ne pourrez régler que par l'intermédiaire d'un chèque nominatif à votre nom ou celui d'un membre de votre famille proche.

     

     

     

     

    L'équipe de la motion C


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  • Depuis la débâcle des marchés financiers, un socialisme de combat aux accents anticapitalistes est réapparu au sein du Parti socialiste. A la veille du congrès de Reims, il pourfend les tares systémiques d'un mode de production qu'il convient de changer radicalement. L'aile gauche du PS profiterait-elle d'une conjoncture favorable pour renouer avec les plus belles heures du Parti d'Epinay ? Pas vraiment : la motion « Un monde d'avance » présentée par Benoît Hamon prône certes un réformisme radical, le renforcement de la puissance publique, des politiques néokeynésiennes et une régulation accrue.

    Mais d'anticapitalisme, il n'en est pas question dans ce texte. Non, les attaques les plus dures à l'égard du capitalisme proviennent depuis un mois environ de la motion « L'espoir à gauche, fier(e)s d'être socialiste ». En réalité, elles émanent toutes du plus illustre de ses signataires, Ségolène Royal.

    Le 27 septembre, le « show du Zénith » a fait couler beaucoup d'encre. Cette rencontre mêlant meeting politique et événement culturel a suscité des réactions très tranchées. Les partisans de Ségolène Royal y ont vu un moment de « bonheur populaire ».

    Entourée de chanteurs et de personnalités, l'ex-candidate à l'élection présidentielle est apparue « déverrouillée » : le tailleur Prada a fait place à une tenue « bourgeois-bohème » et la raideur gestuelle sur scène a disparu. « Show-biz » et « populisme » ont raillé ses détracteurs -pour la plupart issus du Parti socialiste. Ces derniers ont dénoncé une démarche de « séduction commerciale ». Le Zénith fut, selon eux, un moment de dépolitisation des forces de gauche.

    Avec Besancenot et Laguiller

    Ceux qui ont critiqué le contenu festif de la réunion du Zénith sont passés à côté de l'essentiel et ont raté leur cible. Ce rendez-vous ne peut être rangé dans la catégorie « show biz », car Ségolène Royal a fait ce jour-là de la politique. Elle s'est emportée contre ceux qui « voudraient que la frontière [entre la droite et la gauche] n'existe plus, qu'elle soit floue ». Elle a prôné l'« interdiction de délocaliser et de licencier avec obligation de rembourser les aides publiques si l'entreprise fait des bénéfices ». Qui, exceptés Olivier Besancenot et Arlette Laguiller, prônerait cela aujourd'hui à gauche ? Elle s'est posée en défenseur des « petits salaires » et des « petites gens » , des catégories inconnues de nos jours au PS.

    Le 3 octobre, dans un discours à Athènes, Ségolène Royal a enfoncé le clou :

    « Le libéralisme nous met tous, à l'échelle du monde, en danger. L'heure pour la gauche n'est plus aux diagnostics tièdes, ni aux appréciations timorées, mais à la lucidité radicale et à la proposition d'un autre système. »

    Toute à son marxisme, Royal a rappelé que :

    « L'histoire de la gauche, c'est encore et toujours une lutte pour l'émancipation. Son combat, c'est donner à chacun la possibilité de redevenir maître de lui même et de son destin. Son combat, c'est la démocratie réelle et pour tous. Voilà la gauche que le monde attend avec impatience. »

    Royal a conclu qu'« il faut remplacer la domination des marchés sur les peuples par la primauté des gouvernements démocratiquement élus ». Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez ou Gérard Filoche n'ont pu qu'approuver de telles déclarations et avec eux l'ensemble de la gauche ! Le 16 octobre, dans un entretien au Nouvel observateur, elle a affirmé : « La page du libéralisme est tournée. »

    Voici de très fortes affirmations qui réjouiront un peuple de gauche lassé de voir les dirigeants socialistes patauger dans un social-libéralisme honteux. Il y a toutefois un gros problème : ces propos de gauche radicale sont entièrement nouveaux chez Ségolène Royal.

    Ils ne sont repérables publiquement que depuis un mois à peine. On constate même que plus la crise financière s'amplifie, plus le congrès du PS se rapproche, plus Ségolène Royal intensifie ce discours socialiste pur et sans concession.

    Zelig au Zénith

    On peut effectivement douter de l'authenticité de tels propos quand on compare le socialisme de combat de Ségolène Royal à l'automne 2008 à ses déclarations ces dernières années. Sur les questions économiques, Ségolène Royal avait jusqu'à présent toujours campé sur l'aile droite du PS. Alors, qui est la « vraie » Royal ? La lutteuse du Zénith ou celle qui, peu après la campagne présidentielle, reconnut qu'elle n'était pas favorable à un Smic à 1500 euros ?

    Qui croire ? La Ségolène Royal louant la flexibilité du modèle blairiste en 2007 ou celle défendant les 6000 licenciés de l'usine Renault en 2008 ? Que retenir ? Ses discours appelant à « dépasser les 35 heures » ou celui plus récent préconisant un Etat interventionniste ? Qui est l'authentique Mme Royal ? Celle qui penche vers le système de retraites à points du Medef ou celle qui a la « certitude qu'il est possible de répartir autrement les richesses ? » Quelles alliances souhaite-t-elle ? L'union des gauches revendiquée au Zénith ou un partenariat avec le Modem, déjà recherché dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle ?

    Depuis 2006, Ségolène Royal a été blairiste, sociale-libérale scandinave, néolibérale, républicaine tendance rive droite (encadrement militaire des primo-délinquants) et, depuis le krach financier, elle pourfend le capitalisme.

    Mme Royal est parfois présentée comme un « objet politiquement non identifié ». Est-elle de droite, du centre ou de gauche? La réponse est, tout cela et rien de cela à la fois : cela dépend des périodes et des publics! Cette extrême versatilité fera penser à Leonard Zelig. Dans le film de Woody Allen, Zelig est doté de la capacité d'ajuster son apparence et son discours à ses auditoires successifs. Dans une soirée donnée par F. Scott Fitzgerald, on le remarque conversant dans le salon de manière raffinée avec les invités. On l'entend ensuite dans la cuisine en compagnie des serviteurs déverser sa bile contre les « riches », avec des accents plébéiens. Zelig apparaît au monde entier comme un « caméléon humain ».

    Des invariants réactionnaires

    Et pourtant, il existe chez Ségolène Royal des invariants politiques qu'une étude de discours permet de saisir. Dans l'intervention du Zénith, on peut relever ce passage édifiant : « la fraternité, pour moi, c'est encore mieux que la solidarité ». Ou encore : « la fraternité, c'est d'abord penser à l'autre ». Mais quelle force miraculeuse incitera des groupes d'individus aux intérêts et aux positions antagonistes à agir avec altruisme ? « Aimez-vous les uns les autres ou alors disparaissez », affirmait récemment Ségolène Royal. Cette référence aux Evangiles et au christianisme marque bien les limites de son volontarisme politique.

    Ses propos sont en réalité emprunts d'un pessimisme social et tendent à faire accepter le monde tel qu'il est : quelle fraternité possible dans un monde économiquement de plus en plus injuste, socialement de plus en plus délabré ? Quelles luttes et quelles mesures concrètes pour y mettre fin ? Les propos rhétoriques de Mme Royal ne nous sont ici d'aucun secours. Comment construire un monde fraternel dans un système de production capitaliste ? L'idée de solidarité, au contraire, prend acte des intérêts et des positions divergentes et se propose d'y remédier en redistribuant les richesses.

    La vision du monde royaliste induit logiquement une alliance avec le MoDem, un parti de droite qui s'accommode de notre système économique. N'a-t-elle pas proposé le poste de premier ministre à François Bayrou dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle ? Avec un tel chef de gouvernement, aurait-elle tenté de « changer de système » et de « tourner la page du libéralisme ? » Jean Peyrevelade, l'un des vice-présidents du MoDem, vient de préconiser le transfert de cinq points de PIB des ménages vers le capital. Il est donc permis d'en douter.

    Ségolène Royal poursuit enfin avec constance un compagnonnage étroit avec le Parti démocrate italien, qui se présente comme « postsocialiste », « post-idéologique » et fortement influencé par l'« humanisme chrétien ». Un MoDem italien en quelque sorte...

    Une critique artiste du social-libéralisme

    Dans « Le Nouvel esprit du capitalisme » (Gallimard, 1999), les sociologues Luc Boltanski et Eve Chiapello ont montré que pour désamorcer les oppositions au capitalisme monopolistique et bureaucratique qui s'étaient développées après Mai 68, les consultants en management et les dirigeants d'entreprises ont habilement récupéré les thèmes de la critique artiste du capitalisme, et imposé le réseau comme modèle emblématique d'un capitalisme libéral-libertaire qui « encourage l'esprit d'initiative des employés et des cadres et libère leur potentiel de créativité ».

    Les auteurs opposent la critique sociale du capitalisme (lutte contre la misère et les inégalités dues à l'égoïsme des intérêts particuliers) à la critique artiste du capitalisme (cette dernière dénonce l'inauthenticité de la société marchande et l'étouffement des capacités créatives de l'individu).

    Dans le contexte des luttes socialistes de l'avant congrès de Reims, Ségolène Royal développe une critique artiste de la doxa social-libérale du PS (un « socialisme responsable » et « réaliste », façonné par plus de deux décennies de pratique gouvernementale). Cette doxa jospino-hollandaise est aujourd'hui honnie par de nombreux militants socialistes et par une majorité d'électeurs de gauche. Royal estime que le contexte de la crise des marchés financiers lui procure l'occasion de durcir le ton par rapport à ses deux rivaux directs : l'un, Bertrand Delanoë, ne dévie pas du social-libéralisme ; l'autre, Martine Aubry, ne s'en détache qu'en partie.

    Pour se distinguer de ses opposants et empocher les voix militantes à Reims, Ségolène Royal renie la ligne sociale-libérale qu'elle avait pourtant suivie jusqu'à présent. A cet effet, elle articule un anticapitalisme verbeux et émotif, mis en scène dans des rassemblement festifs (le Zénith) et pseudo-participatifs.

    Ségolène Royal fut blairiste au printemps 2007 quand les médias encensaient l'allié zélé de George W. Bush. On la retrouve convertie à un anticapitalisme rhétorique deux ans plus tard dans le contexte du krach financier et... du congrès de Reims. Comme Leonard Zelig, Mme Royal se fond dans l'air du temps avec bonheur.


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    Sortir du libre-échange généralisé

    1. Activer le tarif extérieur commun, pour rétablir la préférence communautaire voulue par les pères fondateurs de l'Union européenne et lutter contre le dumping fiscal et social

    2. Baisser les taux d'intérêt européens, pour ramener la parité euro/dollar à un niveau acceptable pour nos exportations

    3. Relocaliser la production, selon le principe qu'il ne peut y avoir accès à un marché s'il n'y a pas production de tout ou partie des marchandises sur ce même marché. La relocalisation concourra aussi à la lutte contre la pollution générée par les transports de marchandises

    4. Contre l'OMC, choisir la coopération plutôt que la compétition, pour obtenir entre nations une convergence sociale et écologique, et pas seulement commerciale.

    Répondre à l'urgence écologique

    1. Etendre le champ du service public, car les ressources comme l'air, l'eau et les espaces naturels ne doivent pas être jetés en pâture au marché

    2. Mobiliser les collectivités locales de gauche pour remettre l'eau en gestion municipale directe

    3. Employer les bénéfices de la gestion directe de l'eau pour restaurer la propreté des eaux et des rivières françaises à horizon 2015

    4. Accorder aux ménages modestes et aux bailleurs sociaux des aides substantielles pour améliorer le bilan énergétique des bâtiments

    5. Inventer une fiscalité écologique selon le principe du pollueur-payeur, en mettant notamment en place une taxe-carbone universelle avec l'aide de l'Europe, qui pourra l'imposer sur les importations

    6. Promouvoir un autre modèle de développement agricole, qui protège les agricultures vivrières locales et qui taxe les importations destructrices pour l'environnement

    7. Accélérer les progrès de l'agriculture biologique en France, en subventionnant davantage la recherche publique française pour obtenir des produits bio à la portée de toutes les bourses

    8. Introduire des critères environnementaux dans le Code des Marchés publics, notamment pour favoriser l'utilisation de denrées produites à proximité des collectivités publiques

    Pour lutter contre les inégalités, redistribuer les richesses

    Augmenter les salaires

    1. Augmenter les salaires de la Fonction publique, qui emploie un salarié sur 5 en France

    2. Porter le SMIC à 1500 €

    3. Appliquer à toutes les branches le principe de minimas conventionnels au moins égaux au SMIC

    4. Organiser une Conférence sur les Salaires, où sera fixée une norme de progression des salaires en fonction des gains de productivité. En cas d'échec de cette Conférence, l'Etat prélèvera davantage de cotisations sociales sur les branches réfractaires.

    De nouveaux financements pour les retraites

    1. Maintien du droit à la retraite à 60 ans et du système par répartition

    2. Faire cotiser les stock-options à la retraite, instaurer une « CSG-Entreprises » pour faire cotiser les profits

    3. Permettre aux salariés des métiers pénibles de partir en retraite avant d'avoir atteint 40 annuités de cotisations

    Pour une protection sociale de haut niveau

    1. Améliorer l'offre publique de soins, tant sur le plan technique que territorial

    2. Mieux rembourser les soins dentaires et d'optique

    3. Instaurer des enveloppes forfaitaires de rémunération pour les professionnels de santé

    4. En finir avec le mythe du « trou de la Sécu » : revoir tous les mécanismes de niches fiscales, d'exonérations de cotisations patronales qui pèsent si lourd dans le manque de recettes de l'Assurance Maladie

    Logement : l'action publique plutôt que le laisser faire

    1. Bloquer les loyers en 2009 et encadrer leur évolution lors des relocations

    2. Réquisitionner les logements vides, soit par la procédure d'attribution d'office laissée au Préfet, soit par l'activation du pouvoir de réquisition du maire

    3. Relancer la construction de logements à loyers modérés, en mobilisant les ressources du Livret A et en abandonnant les exonérations fiscales accordées sans contrepartie

    Renforcer la justice fiscale

    1. Créer un grand impôt progressif sur le revenu, assis sur une assiette large, en fusionnant l'actuel IRPP et la CSG et en abandonnant les niches fiscales

    2. Instaurer un abattement d'impôt au bénéfice de tous les ménages modestes

    3. Créer une « CSG-Entreprises » en remplacement des cotisations patronales actuelles, pour favoriser l'emploi et les PME

    4. Réformer la fiscalité locale et mettre en place une véritable péréquation fiscale entre collectivités territoriales

    Affirmer le retour de la puissance publique, reconstituer nos marges de manœuvres

    1. Supprimer le bouclier fiscal et réorienter le paquet fiscal vers des dépenses d'avenir : innovation, recherche, santé, éducation et développement durable

    2. Soutenir l'investissement en faisant davantage intervenir l'Etat dans l'économie, par des prises de participation au capital et un « fonds souverain français », qui investirait dans les entreprises socialement et écologiquement responsables

    3. Bâtir un pôle public de l'énergie, reposant sur un pilier électro-gazier (EDF, GDF et Suez), un pilier nucléaire (Areva, dont il faut stopper la privatisation) et un pilier pétrolier (Total)

    4. Créer de nouveaux services publics : petite enfance, logement et habitat

    5. Maintenir les tarifs réglementés dans certains secteurs clé (énergie...)

    6. Restauration de la législation protectrice du droit du travail, notamment sur la durée du travail (35 heures), sur le salaire minimum, la santé et la sécurité au travail, etc.

    Changer le cours de la construction européenne

    1. Une autre politique monétaire, en obligeant la BCE à soutenir d'abord la croissance et l'emploi

    2. Une autre politique budgétaire, en révisant le Pacte de stabilité et en dotant l'Union d'un budget digne de ce nom, pour financer la solidarité avec les Etats membres moins riches

    3. Création d'un impôt européen sur les sociétés

    4. Pour un « New Deal » européen, financé par l'emprunt, en faveur de l'innovation industrielle : remplacement énergétique, biotechnologies, nouveaux procédés industriels, nouvelles infrastructures (classiques et numériques)

    5. Création d'une Communauté Européenne de la Recherche et de l'Industrie (CERI), sur le modèle de la CECA (Charbon et Acier)

    6. Moratoire sur les libéralisations dans les services publics (poste et chemins de fer) puis vote d'une directive cadre définissant les principes communs à tous les services publics

    7. Création d'un salaire minimum européen

    8. Harmonisation des taux de l'impôt sur les sociétés

    La reconquête de la démocratie

    1. Pour une 6ème République, où le Premier ministre est le véritable chef de l'Exécutif

    2. Inscrire un statut de l'élu dans la Constitution

    3. Accorder le droit de vote et d'éligibilité aux élections locales aux résidents non communautaires

    4. Instaurer la parité hommes / femmes dans tous les Exécutifs (locaux, intercommunaux, régionaux, gouvernemental)

    5. Donner un second souffle à la démocratie sociale, en rétablissant la hiérarchie des normes sociales, en faisant négocier des accords majoritaires par des syndicats représentatifs sur la base des élections professionnelles, en organisant un financement public des syndicats

    6. Assurer le pluralisme médiatique, en faisant voter une loi anti-concentration en France et une directive sur la liberté d'expression et d'information en Europe

    7. Interdire aux entreprises vivant de la commande publique de détenir des actions dans le secteur des médias

    Une société de progression des droits et libertés

    1. Rétablissement de la police de proximité

    2. Suppression de la rétention de sûreté et des peines plancher

    3. Privilégier les peines alternatives à l'emprisonnement

    4. Une nouvelle politique d'immigration, via un plan de régularisation et d'obtention de visas de travail, ainsi que par une lutte sans merci contre le travail au noir

    5. Lutter contre les discriminations, en mobilisant collectivités publiques et entreprises, en étendant les droits attachés au PACS, en autorisant le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe

    6. Lutter pour l'égalité réelle des salaires entre hommes et femmes

    7. Repenser la politique familiale, pour qu'elle prenne mieux en compte les disparités de revenus et privilégie les modes de garde collectifs

    Une société d'émancipation

    Un nouveau pacte éducatif national

    1. Augmentation, et non réduction, du nombre de jours de présence effective à l'école, en allégeant le contenu de chaque journée

    2. Une nouvelle politique périscolaire, favorisant activités artistiques, culturelles et sportives

    3. Développer la scolarité dès 2 ans et généraliser les modes de gardes collectifs avant 3 ans

    4. Annuler les suppressions de postes, pour renforcer le soutien scolaire et le travail en petits groupes

    5. Instaurer un véritable droit à la qualification pour tous les jeunes, en supprimant notamment l'apprentissage à 14 ans et en redonnant la priorité à l'enseignement professionnel

    6. Restaurer la mixité scolaire, par la sectorisation et une aide accrue aux établissements scolaires des quartiers populaires (classes à effectifs allégés, professeurs expérimentés, réseaux d'aide renforcés)

    Pour la jeunesse : insertion et émancipation

    1. Créer un statut social pour tous les jeunes en formation et en insertion

    2. Mettre en place une allocation d'autonomie, conditionnée aux ressources propres du bénéficiaire, ouvrant des droits en matière de santé, transports, etc.

    3. Créer une Aide au Départ en Vacances (ADV), d'un montant minimum de 200 euros, versée sous condition de ressources et directement affectée aux séjours organisés par les centres de vacances agréés.

    Pour un nouveau projet culturel

    1. Valoriser les arts et cultures populaires, en favorisant les pratiques amateurs et en structurant l'offre de formation professionnelle

    2. Mettre en place un aménagement culturel du territoire, en conditionnant le versement des subventions publiques à l'amélioration de l'offre culturel dans les territoires délaissés

    3. Reconnaître les échanges d'œuvres artistiques sur internet, à condition que ces échanges soient non commerciaux et qu'ils donnent lieu à une forme de rémunération des artistes, par exemple sous la forme de la « licence globale »

    Pour une politique étrangère progressiste

    1. Adoption d'un calendrier de retrait des troupes françaises d'Afghanistan

    2. Refuser la réintégration de la France au commandement militaire de l'OTAN

    3. Promouvoir de nouveaux droits mondiaux, tels que les droits sociaux dans le cadre de l'OIT, l'accès aux biens publics mondiaux (santé, éducation...)

    4. Créer une taxe mondiale sur les transactions financières pour financer un fonds pour l'accès aux biens publics mondiaux

    5. Réformer l'ensemble des organisations internationales : FMI, Banque mondiale, création d'un Conseil de Sécurité Economique et Sociale et d'une Organisation Mondiale de l'Environnement

    6. Garantir la primauté des normes sociales et environnementales sur les impératifs commerciaux et financiers

    7. Augmenter l'aide publique française au développement, pour qu'elle franchisse le seuil de 0,7% du PIB

    8. En finir avec la « Françafrique » et poser les bases d'un nouveau partenariat avec les pays concernés.

    9. Refuser les accords actuels de partenariat Union Européenne / Afrique – Caraïbes – Pacifique, et donner la priorité aux exigences de développement sur les exigences commerciales


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