• votre commentaire
  • Communiqué de Henri Emmanuelli                                                                    Mercredi 1er octobre

    Député des Landes
    Membre de la commission des finances


    La réunion des quatre pays européens membres du G7 convoquée par M. Sarkozy pour la refondation du système financier international prend des allures étonnantes lorsque l'on sait qu'elle est annoncée par M. Juncker, Président du comité monétaire et Premier ministre du plus grand paradis fiscal européen.

    Il est peu probable que M. Juncker soit prêt à accepter la moindre règle de transparence financière, son pays étant devenu le refuge d'une grande partie de la fraude fiscale en provenance de tous les pays d'Europe et le paradis de toutes les transactions anonymes.

    Appeler les incendiaires pour jouer le rôle des pompiers est indécent.

    Beaucoup des vecteurs financiers qui ont largement contribué à la spéculation et au développement de la crise sont en effet basés dans le pays de M. Juncker pour des raisons fiscales et d'opacité financière.

    A M. Sarkozy, Président en  exercice, d'en tirer les conséquences.

    votre commentaire

  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Intervention de Yannick Williot à l'Assemblée Générale fédérale de présentation </o:p>Cher(e) camarades

    Permettez-moi tout d'abord de me présenter pour ceux d'entre vous qui ne me connaissez pas : Je m'appelle Yannick WILLIOT, j'ai 34 ans, je suis fonctionnaire (intendant dans un collège) responsable syndical régional, secrétaire de section et conseiller municipal à Yutz. Et ce soir porte-parole de la contribution, d'Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, « Reconquêtes ». Ca fait beaucoup pour un seul homme !

    Je tiens tout d'abord à vous remercier pour  votre présence à cette première phase de notre congrès à savoir la présentation des contributions.
    Vous remercier de votre présence et puis quand même saluer votre abnégation car effectivement, ce n'est pas simple ni finalement très réjouissant d'être actuellement un militant du Parti Socialiste.
    La situation que nous vivons, elle est malheureusement et dramatiquement simple.
    La France de Nicolas Sarkozy :
    q      
    c'est 3 millions de français allocataires de minimas sociaux et  plus de 6 millions  qui en vivent,
    q      
    Selon la base que l'on établie, c'est entre 4 et 8 millions de français pauvres,
    q      
    C'est 1, 3 millions de dossiers de logement social  qui sont en attente,
    q      
    100 000 personnes n'ont pas de logements, autant vivent en campings, mobil-home toute l'année,
    q      
    C'est 1 million de personnes vivent dans des logements exigus, fortement « surpeuplés » selon les norme de l'insee.
    q      
    Selon la CNAF, Il manque 400 000 places de crèches pour répondre au besoin des familles
    q      
    Etc, etc...
    Je ne vous assommerai pas de chiffres mais il me semble important  d'insister sur quelques-unes unes des difficultés sociales que vivent nos concitoyens, que vous vous-même ou votre entourage vivez ou qu'en tant que militants ou élu(e) local(e),  vous côtoyez tous les jours et de plus en plus.
    Face à cette situation, j'ai entendu certains camarades  qui souhaitaient que notre opposition ne soit pas « pavlovienne » !? Mais, camarades,  sur quoi donc aurions nous dû hésiter à mettre en cause ce pouvoir :
    q      
     Sur les franchises médicales qui excluent des citoyens du droit à être soigné convenablement
    q      
     sur la carte judiciaire, la carte militaire et bientôt vous verrez,  la carte scolaire, qui détruisent nos territoires
    q      
     sur le paquet fiscal et les 15 milliards de cadeaux fiscaux  fait aux plus riches
    q      
    sur une réforme institutionnelle qui consacre le pouvoir d'un président absolu 
    Non, résolument non, nous ne devons rien lâcher à ce pouvoir.
    Pourtant, face à cette politique, la plus réactionnaire que nous avons  jamais vu dans notre pays, ce tatchérisme à la française, qu'avons-nous eu, nous le Parti Socialiste, à opposer : l'image de nos divisions et mesquinerie à l'université de La Rochelle, les petites phrases des uns sur les autres, la cacophonie des positions sur les mesures gouvernementales, mais parfois aussi les silences assourdissants.
    Bref, tout cela fait de nous, c'est à dire du premier parti local de France que nous sommes pourtant,  un bien piètre parti d'opposition nationale et surtout, absolument pas l'alternative crédible que nous devrions être .
    Il faut donc que cela cesse, que ce congrès nous donne enfin l'occasion de définir  non seulement notre ligne politique mais aussi notre stratégie électorale pour qu'enfin nous prenions le chemin de la Reconquête.
    Car l'enjeu de ce congrès camarades, c'est bien cela, répondre à une seule question : à quoi sert le Parti Socialiste ? La question n'est donc pas savoir qui va parler  au nom du parti socialiste mais ce qu'il ou elle va dire !
    Une fois n'est pas coutume, et au risque de vous choquer, je vais être d'accord avec un homme politique de droite à savoir François FILLON. le 8 mai 2008, celui–ci a déclaré « la droite à gagné la bataille idéologique ».  Il a raison !
    Nous n'avons pas gagné d'élections présidentielles depuis 20 ans, ni d'élections législatives depuis 11 ans, cette réalité politique là, nous avons le devoir de la regarder en face et d'en tirer les conséquences politique qui s'imposent. Parce que les mêmes réponses produiront les mêmes effets, il nous faut désormais réaffirmer nos valeurs  et notre stratégie pour assurer la reconquête politique et électorale de notre pays et de nos concitoyens.

    Tout d'abord,  réinvestissons le champs des idées, Face à un droite « décomplexée », devenons nous aussi la gauche « décomplexée ». Avec cette contribution, nous voulons clairement que le PS n'ait pas (ou plus) peur d'affirmer :

    q       le rôle primordial de l'Etat quand la droite veut le réduire à sa portion congrue, c'est- à dire en refusant les privatisations mais aussi en construisant de grands pôles publics dans certains secteurs par exemple  l'énergie.

    q       le rôle primordial des services publics et de ses agents pour notre cohésion sociale et territoriale quand la droite supprime des services et des fonctionnaires à tours de bras dans une logique purement comptable.

    q       le rôle primordial d'un tarif extérieur commun au niveau européen pour contrôler  cette globalisation libérale comme le font par exemple les EU ou la Chine,

    q       la nécessité de l'impôt quand la droite veut les supprimer en créant un grand impôt progressif sur le revenu.

    q       Affirmer aussi que l'immigration n'est pas un danger pour notre pays quand la droite mène la chasse aux immigrés dans les conditions que l'on sait (c'est à dire jusque dans ces sanctuaires que sont les écoles de la République et ceux d'entre vous qui militent à RESF et qui ont parrainé des élèves sans papiers savent de quoi je parle)

    <o:p> </o:p>

    Ensuite, nous voulons aussi, que le PS clarifie sa stratégie électorale. Ce n'est pas parce que nous sommes actuellement un parti sans leader, que nous devons aller nous vendre à un leader sans parti. Ne tentons pas les aventures sans lendemain, contraire à notre histoire et nos valeurs. Le PS parce qu'il est le parti central de la gauche doit tout faire pour construire un grand parti avec ses partenaires historiques : les verts, le parti communiste notamment. Ce grand parti de la gauche unie et rassemblée autours d'objectifs communs sera demain l'instrument de notre reconquête.

    <o:p> </o:p>

    La meilleure défense camarade c'est l'attaque. Et cette contribution veut en être le fer de lance.

    Pour conclure mon intervention, j'ai entendu beaucoup de camarades ces dernières semaines, me dire non seulement qu'ils en avaient assez de cette zizanie et qu'ils attendaient d'y voir plus clair. A ces camarades, je veux leur livrer cette citation de ce formidable écrivain qu'est Daniel Pennac : « Ce sont rarement les réponses qui apportent la vérité, mais l'enchaînement des questions. ».
    A la veille du dépôt des motions sur lesquelles vous serez amener à vous prononcer, je vous invite donc à vous posez-vous les bonnes questions et je suis sûr que vous trouverez les bonnes réponses et ferez ainsi le bon choix.
    Merci de votre attention.
    Pour la contribution « Reconquêtes »

    Yannick WILLIOT


    votre commentaire
  • L'ex-Premier ministre Michel Rocard (PS) voit en Nicolas Sarkozy le représentant d'"une droite réformatrice et intelligente" avec laquelle la "gauche non révolutionnaire" peut trouver "une grande convergence", dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France vendredi.

    "C'est un homme de droite ouvert. La crise est suffisamment grave pour qu'on respecte ce qu'en dit le président sans y voir, en plus, de la manoeuvre politicienne", déclare M. Rocard après le discours du chef de l'Etat à Toulon.

    Que des hommes politiques de droite "se rendent compte qu'il y a une erreur d'aiguillage du capitalisme n'en fait pas des hommes de gauche pour autant, mais cela rend des convergences possibles", ajoute-il.

    Selon M. Rocard, il peut ainsi "y avoir une grande convergence entre une droite réformiste et intelligente - ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy - et une gauche non révolutionnaire".

    "S'il y a un sommet mondial, comme il (le chef de l'Etat) le demande, il y a aura sûrement des gouvernements de gauche qui y participeront", assure-t-il.

    L'ancien Premier ministre juge aussi que "la composition du gouvernement" montre que le président "n'est pas un homme sectaire".

    "Les amitiés et les relations de M. Sarkozy sont clairement dans le grand capital, clair&ement à droite", concède toutefois le député européen, dénonçant par ailleurs "l'inhumanité avec laquelle il traite le problème de l'immigration".


    votre commentaire
  • COMMUNIQUE DE PRESSE

    Contributions Reconquêtes (Benoît HAMON et Henri EMMANUELLI)
    Changer (Marie-Noëlle LIENEMANN) et D'abord redistribuer les richesses (Gérard FILOCHE).

    Paris, le 19 Septembre 2008
    A quelques jours du dépôt des motions, une question essentielle se pose à nous : le Congrès du parti socialiste se réalisera-t-il à huis clos ou répondra-t-il aux enjeux posés par la situation nationale, européenne et internationale ? Les Français, et singulièrement les plus modestes, sont durement touchés par la politique de Nicolas Sarkozy. Les services publics sont attaqués, la croissance est en berne, la protection sociale mise à mal. L'Union Européenne est dans une impasse se réduisant à l'application stricte du pacte de stabilité. La déréglementation financière internationale et le libre-échange sans précautions plongent l'économie mondiale dans une crise grave.
    Nos concitoyens ont besoin d'une gauche offensive pour s'opposer et inventive pour proposer. En France, le PS n'a plus gagné d'élection présidentielle depuis 20 ans ni de législative depuis 11 ans. Les militants sont déboussolés, voire exaspérés, car les querelles internes et le choc des ambitions l'emportent sur la nécessaire confrontation d'idées. Ils se sentent aujoud'hui abandonnés.
    Loin des synthèses molles et des mécanos improbables, il faut au PS une majorité nouvelle et cohérente, qui incarne une gauche décomplexée et fière de ses valeurs. Nous devons lever un nouvel espoir et réhabiliter la volonté en politique, mettre les questions sociales au coeur de nos batailles dés maintenant.
    C'est dans cet esprit que les contributions Reconquêtes (Benoît Hamon-Henri Emmanuelli), Changer (Marie-Noëlle Lienemann) et D'abord redistribuer les richesses (Gérard Filoche), se rassemblent en vue de l'élaboration d'une motion pour le congrès de Reims et appellent à les rejoindre tous ceux qui partagent leur analyse et leur volonté d'affirmer un avenir pour le PS à gauche.
    Nous identifions six priorités de fond : construire un nouveau pacte européen, redistribuer les richesses, réguler le libre échange, affirmer le rôle économique de la puissance publique, promouvoir une politique étrangère de gauche, agir pour une société de progression des droits et de l'égalité. Nous proposons de construire un grand parti de la gauche, à la fois social, écologiste, laïque et populaire.
    Réussir ce Congrès, c'est en ressortir avec une ligne politique assumée sur le fond, une stratégie clarifiée sur les alliances, une équipe renouvelée. C'est à notre sens la meilleure et unique façon de préparer l'avenir.


    votre commentaire