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Par Yannick Williot
Secrétaire Fédéral aux services publics
« Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? »
Secrétaide de section de YutzArthur Schnitzler
En politique comme en toutes choses, ce n’est qu’avec le temps que les choix du présent se révèlent bon ou mauvais.
Un an après la campagne pour le référendum sur la constitution européenne, la victoire du non aura été ce choix du peuple qui se révèlent pour la gauche en général et le PS en particulier, et de façon paradoxal, aussi porteur d’avenir que source de division.En effet, le formidable élan populaire du non à l’Europe Libérale auquel nous avons été quelques uns (d’une manière ou d’une autre) à apporter notre soutien, a permis de remettre la question sociale, au centre des préoccupations politiques. Il aura aussi permis de démontrer que le refus d’une certaine fatalité est possible. Depuis, la lutte contre le CPE a permis de le rappeler une nouvelle fois, l’unité en plus.
Pourtant, cette victoire du non reste pour certains à gauche une ligne de fracture et de division qui, si l’on n’y prend garde, peut nous handicaper durablement. Certes, cette fracture NON/OUI à la constitution n’est que la déclinaison contemporaine d’une fracture de la gauche plus classique et qui préexistaient au référendum. Pour la résumer : l’alternative ou l’alternance.
Cependant, dans un contexte politique, social et économique désastreux, par la faute d’une droite inconsciente, à la veille de l’élection présidentielle, qui va conditionner les élections qui vont suivre (législatives, municipales), il convient désormais pour la gauche de dépasser ce clivage, de regarder l’horizon et porter l’alternative. En clair, « réussir ensemble le changement » !
C’est là tout le projet du PS. Il est l’élément primordial pour mener notre combat. Il ne répond certes pas à l‘ensemble de nos problèmes comme nous l’aurions voulu mais il est de loin notre meilleur atout pour incarner l’espoir. Ne laissons pas de nouvelles sources de divisions, qui au final se révèleront accessoires, nous éloigner de notre ligne : répondre aux aspirations d’unité et aux impatiences sociales du peuple de gauche.
Si nous n’entendons pas ce message alors, nous n'entendrons plus que « le soupir des roses qui se fanent »…
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La période de débat dans les section du Parti Socialiste étant malheureusement très courte, vous pouvez continuer d'en débattre sur les forums internet créés à cet effet.
Rendez vous sur :
http://forum.parti-socialiste.fr
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Nous sommes maintenant à moins d’un an de l’élection présidentielle. Le Parti Socialiste entre dans la phase finale de préparation de son projet pour les élections présidentielles et législatives de 2007. La section de Moyeuvre Grande du Parti Socialiste et le groupe Thionville-Fensch du MJS se sont donc associés pour organiser, dans une ambiance festive, une journée de débat et d’échanges sur le projet du Parti Socialiste en présence de Jean Pierre Masseret, Président de la région Lorraine, et invité d’honneur de cette fête.La Fête de la rose de Moyeuvre
Sur le site de Perotin à Moyeuvre Grande
Le 17 juin 2006
11h00 – 12h30 : Première Table Ronde : Les jeunes, premières victimes du libéralisme
Après la victoire contre le CPE, quelles politiques alternatives en direction des jeunes ?
12h30 : Barbecue républicain accompagné de musique
14h00 – 15h30 : Deuxième table ronde : Les services publics, levier pour l’égalité
15h30 : Intervention conclusive de Jean Pierre Masseret
Le paiement pour les repas aura lieu sur place. 7€ repas et boisson
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STRASBOURG (AFP) - Henri Emmanuelli, chargé des Etats généraux du PS, a souligné samedi que le candidat socialiste à la présidentielle devait ne pas commettre "une deuxième fois l'erreur stratégique de travailler pour le second tour avant d'avoir passé le premier".
"Le meilleur candidat pour les socialistes, c'est celui qui fera le plus de voix au premier tour, celui qui ne commettra pas une deuxième fois l'erreur stratégique de travailler pour le second tour avant d'avoir passé le premier", a souligné M. Emmanuelli devant la presse en marge de la dernière séance des Etats généraux, à Strasbourg.
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PARIS (AFP) - Henri Emmanuelli et Vincent Peillon, co-dirigeants du courant "Nouveau parti socialiste" au PS, ont vivement critiqué mercredi le projet du parti pour 2007, en cours de finalisation, également qualifié de "tisane gestionnaire froide" par Arnaud Montebourg.
M. Montebourg, co-fondateur du NPS, a quitté ce courant à la suite du Congrès du PS du Mans en novembre, et créé la sensibilité "Rénover maintenant"."A ce stade le texte est insuffisant et insatisfaisant", et relève "plus de la rhétorique que du politique", a souligné Vincent Peillon, lors d'un point de presse.
"Il faut des modifications", a ajouté le député européen, qui a souligné que son courant allait présenter de "longs amendements" au texte, en cours d'élaboration depuis janvier et qui doit être adopté définitivement mardi prochain par la direction du PS, avant d'être soumis au vote des militants.
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