• Par Alain Laval (section de Metz Nord)
     
     
    Je me suis rendu à une réunion tenue par les contributions  "reconquêtes"  et  "changer"  ouverte aux membres du parti socialiste et qui faisait suite à la réunion fédérale  du 8 septembre  à Maizières les Metz. Je dois tout d'abord dire que je n'ai pas eu à le regretter , la réunion a été très ouverte et passionnante.
     
    30 personnes étaient présentes et une dizaine s'étaient fait excuser.
     
    La séance a été ouverte à 19H30 par Emir Deniz , qui a replacé cette réunion dans le cadre de deux contributions actuelles qui ont décidé de se regrouper  ( voire 3 avec celle de "d'abord, redistribuer les richesses" ) pour présenter une motion commune au Congrès de Reims . Cette évolution étant susceptible de progresser encore avec le positionnement ouvert de cette démarche mais sur des bases d'un programme alternatif crédible et en rupture à la politique de sarkosy. 
     
    1) yannick Willot , qui s'était révélé le plus brillant des orateurs lors de la réunion fédérale du 8 septembre  a fait un rappel de la situation actuelle :
    . sarkosy a été élu avec un score très important aux élections présidentielles.
    . la politique annoncé dans son programme et mise en application depuis est très défavorable à la très grande majorité des français.
    . le Congrès du PS a pour objet de retenir un programme , son contenu est donc très important et son leader qui devra le porter suivra en conséquence.
    . l'attente des membres du parti est forte sur le programme, bien que les médias tentent d'imposer un vote sur la personnalisation du parti.
    . il convient de préparer l'avenir.
     
     2) interventions  d'adhérents  : le PS actuel  ne reprend pas suffisamment les revendications exprimées par la population
                                                                Il ne faut pas comparer l'effet Le Pen et l'effet Besancenot  (le contenu est totalement différent)
                                                         
    3) pierre Bonati  énonce que le pouvoir politique doit à nouveau  avoir des leviers sur le pouvoir économique ,et non le laisser faire.
       Le programme est donc  très important même si l'on assiste à une personnalisation du pouvoir.
     
    4) emir Deniz souligne la contradiction  entre la droitisation du PS voulue par certains et la mise en cause des politiques économiques libérales , y compris chez les tenants de l'ultralibéralisme ( voir la nationalisation des banques actuellement aux Etats Unis ).
     - Il reprend la formule : "l'avenir du PS ne peut être le passé du libéralisme".
     - Il mentionne que le PS n'a pas d'ennemi à gauche ( et qu'il ne faut par conséquent pas laisser d'espace à la gauche radicale: voir le contre exemple allemand).
     
    5) interventions d'adhérents :
    . Le PS a trop tendance à s'introspecter  et les adhérents de base sont lassés de la querelle des chefs , le programme est donc essentiel et doit reprendre les inquiétudes des français.
     
    . il convient de regagner les classes populaires ( ouvriers , employés ,voire fonctionnaires et cadres  ..) en étant plus concret lors des interventions des dirigeants du parti.
     
    En conclusion emir Deniz souligne l'importance de cette réunion qui permet d'être au plus près  des préoccupations des français , grâce aux militants de terrain , ce qui implique d'intervenir encore davantage à l'avenir au sein des sections PS .
     
    Il rappelle que tout contact peut être fait , notamment avec nps57@yahoo.fr ou "nouveau-ps.blogg.org".
     
     
    compte rendu rédigé sous sa seule responsabilité par alain laval , membre de la section de Metz nord, qui ne peut qu'émettre le souhait que d'autres contributions ou motions effectuent la même démarche de contact et d'écoute  des adhérents du PS.

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  • Interview au Figaro.fr

    LE FIGARO.FR. - La candidature officielle de Bertrand Delanoë au poste de premier secrétaire est-elle une bonne nouvelle pour le PS ?

    Benoît HAMON. - Elle était attendue. Elle est confirmée. Elle ne surprend personne. Elle est logique et pas moins légitime qu'une autre. J'attends maintenant que l'on passe au débat essentiel : comment être à nouveau utile aux Français ? Comment et où trouver de nouvelles marges de manœuvre pour changer la France ? Avec qui nous allier ?

    Qu'attendez-vous des universités d'été du parti qui débutent vendredi à La Rochelle ?

    C'est un préambule au congrès du PS, qui m'inquiète, et chaque semaine aiguise davantage cette inquiétude. Je vois mon parti tellement tourné vers lui-même, nombriliste, qu'il donne le sentiment d'être indifférent aux grands comme aux petits événements qui se déroulent dans le monde. Si on n'en termine pas avec ce parti-là, qui réussit à faire du tandem Collomb-Guérini le couple le plus convoité de l'été, on risque d'en finir avec le PS tout court.

    Les jeux de séduction entre les ténors du parti se sont multipliés cet été...

    Ce ne sont pas des jeux de séduction, mais des rapports de force. Les Français ont observé, amusés pour certains, navrés pour la majorité, des socialistes jouer au jeu de celui qui saura le mieux appâter l'autre... Pendant ce temps les négociations à l'OMC échouaient. Le PS en est-il content ? Ne l'est il pas ? On ne sait pas. La guerre fait irruption à nouveau sur le continent européen au moment où Nicolas Sarkozy ferme 80 sites militaires en France. Dix millions de Français ne partent pas en vacances, la récession économique se confirme. Tout devrait nous ramener à une opposition sans relâche ni faiblesse à la politique de Sarkozy mais les esprits des dirigeants socialistes sont ailleurs. Je pense que les gens de gauche et pour commencer les militants socialistes en ont marre. Ils ont raison.

    N'est-ce pas révélateur aussi d'une panne de leadership au PS ?

    Il faudra un leader, mais avec une orientation qui soit absolument claire. A quoi cela servirait-il d'avoir un chef, sans cap, sans navire et sans équipage ? Depuis juin 2006, les sociaux démocrates ont perdu 13 élections nationales sur 15 en Europe. La crise de la sociale démocratie est générale. Nous n'en sortirons pas en perpétuant les mêmes équilibres, les mêmes lignes, défendus par les mêmes hommes et femmes. Il est temps que ça change.

    Avec qui envisagez-vous des alliances dans la perspective du congrès ?

    Je proposerai, pour commencer, aux amis de Laurent Fabius et à la gauche du parti de déposer une motion le 23 septembre. Aujourd'hui, personne ne peut obtenir seul la majorité au PS. Des alliances sont exclues avec tous ceux qui nous proposeront d'une manière ou d'une autre de faire comme avant, de nous retrouver derrière une ligne creuse à défaut d'être claire. La clarté, ça ne peut pas être le moins disant politique. Quelles que soient les configurations au congrès, je souhaite que la motion que nous défendrons soit portée par un candidat au poste de premier secrétaire.

    Un arc Aubry/Fabiusiens/Moscovici/barons locaux ne vous semble donc pas crédible ?

    Ça ne marchera pas... Tout le monde cherche la recette de la potion magique : une pincée de gauche du PS, une autre de droite et une grosse cuillère de ventre mou pour faire une majorité. Ça s'appelle le rubix cube, où toutes les combinaisons sont possibles. Cessons ces jeux épuisants et refaisons de la politique. Face aux crises économiques, sociales et énergétiques, il faut des réponses de gauche. Les leaders de gauche en Amérique du sud l'ont compris et ils gagnent des élections partout. Obama aussi, qui parle de restrictions au libre-échange, du retour de l'intervention de l'état fédéral, alors que nous, nous en sommes encore à réciter un catéchisme social-libéral qui a échoué.

    Vous êtes situé à la gauche du PS : quel regard portez-vous sur la création en janvier 2009 du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot ? Pourriez-vous le rejoindre ?

    Je suis socialiste. Je n'ai pas d'ennemis à gauche sauf quand ils versent dans l'intolérance. Demain, on doit tous se rassembler. Si le NPA rompt avec le refus de gouverner, il peut s'insérer dans le rassemblement de la gauche. C'est un préalable nécessaire. J'ai peur que les militants de gauche ne se sentent comme les Français, abandonnés par des dirigeants uniquement occupés par leurs querelles. Nous allons leur proposer un autre chemin, plus exigeant sur le fond.


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  • 25/08/2008 12h59 - PARTIS-PS-CONGRÈS - Monde (FRS) - AFP


    PARIS, 25 août 2008 (AFP) - Le leader du nouveau Parti socialiste (NPS) Benoît Hamon, qui ambitionnait de construire un rassemblement "à vocation majoritaire" incluant notamment Martine Aubry pour le congrès de Reims en novembre, souhaite désormais la réunion de "toutes les composantes de la gauche du parti et de Laurent Fabius" autour d'une motion commune.
    "Je me mets en situation de préparer l'union de toutes les composantes de la gauche et de Laurent Fabius en vue de faire un texte commun" qui sera soumis aux militants, a déclaré le jeune député européen, interrogé par l'AFP.
    Benoît Hamon est apparu déçu par l'attitude de Martine Aubry, dont les mots, avait-il dit fin juin, "sonnent doux à nos oreilles". "La fusion de Martine Aubry avec les strauss-kahniens, qui jusqu'à présent étaient dans la droite du parti, rend les choses très compliquées" pour une alliance plus large, d'autant qu'"elle n'a pas eu de geste à l'égard de la gauche du parti", a-t-il dit.
    Le co-leader du NPS, avec Henri Emmanuelli, a également critiqué le rapprochement ou les contacts des strauss-kahniens et de Mme Aubry avec de "grands élus" comme Gérard Collomb (Lyon) et Jean-Noël Guérini (Bouches-du-Rhône), qui représentent selon lui "le moins-disant politique absolu". "Ce sera deux fois plus sans nous", a-t-il affirmé.
    "Tout se passe comme si ceux qui dirigent le PS étaient absolument incapables de se remettre en cause, (...) comme si le soutien de Laurent Fabius et de la gauche du parti (à Mme Aubry, ndlr) devait être le plus discret possible", a soupiré Benoît Hamon.
    Le dirigeant socialiste a précisé qu'il pensait "être en situation d'être l'animateur de cette motion" de la gauche du parti et des fabiusiens.
    Il n'a pas exclu, mais seulement au moment du congrès, "la construction d'une majorité nouvelle" entre cette motion et d'autres forces du PS.
    tma/swi/phi
    © 1994-2008 Agence France-Presse


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  • Vous êtes de plus en plus nombreux à demander une nouvelle orientation pour le Parti Socialiste, et pour le PS en Moselle.

    Déjà des dizaines de militants de la Moselle ont souhaité signer notre contribution.

    Voici la liste des premiers signataires pour la Moselle :

     
    ABDELMALEK Arrous
    AIT AMROUS Nourredine
    ARROUS  ABDELMALEK
    AUSBOURGER Thomas
    BENABID Mohcene
    BENABID Lokmane
    BONATI Pierre
    bonati Dominique
    Bonati Paul
    BONATI  Elise
    BONNABELLE Alain
    BOULINGUI Jean Olivier
    Bourelle Quentin
    Brouard Jean-Pierre
    CANIGIANI Amandines
    CAREMIAUX Matthieu
    caussin Gérard
    CHAVES Clement
    DAVAL Etienne
    DEMAY François
    Demollière Gauthier
    DENIZ Emir
    Deniz Serdal
    DOLCEMASCOLO  ANTHONY
    Elbel francis
    FOX Rémi
    FOX Patrick
    FOX nicolas
    Franck Justine
    GARELLI Julie
    Gesquierre Carmen
    Gesquierre Carmen
    GILQUIN Alexandre
    GILQUIN Béatrice
    GILQUIN Norbert
    Golin Florent
    GUIRKINGER Alexia
    HARO  Mathieu
    Herkel Sylvain
    KINNEL Jean-Christophe
    Kinnel Edith
    Klein Laurent
    Kovacs Sandra
    LAGOUTIERE Karen
    LAGOUTIERE Loréne
    LAGOUTIERE Hélène
    LAGOUTIERE Philippe
    Lamy Dominique
    LAURENT Alexandre
    LAURENT Delphine

    LAVAL

    LAVAL

    Renaud

    Alain

    LE Roméo
    LE DREZEN Alain
    LEBOURG Gérald
    Leroy Elisabeth
    LIAEE GHOMI Shariar
    MACCHI Gaylor
    MAJCHER  DAVID
    malraison Olivier
    MANGIN Emillien
    Maurin Guillaumme
    Mayer Bernard
    Mertz Claire
    Motsch Delphine
    MÜNCH Jean-Arnaud
    MULAZZIANI  SANDRO
    noirez Michel
    OSTROWSKI Alizée
    PAPA Théodora
    PERROT Fabrice
    PFEIFFER Joanna
    PIANEZZOLA  KATHY
    Pottier  Marie laurence
    RAVOLD Jean-Marie
    REGAZ  Tayeb
    Reicher Gilles
    rizzardi Nadia
    SAILLARD  Mélodie
    SHMITT Sandra
    SIMONIN Guillaume
    SONNTAG  Arnaud
    Spautz François
    Stehlin Jean Luc
    Stehlin Chantal
    Stehlin Christiane
    Stehlin Marc
    Stinnen Jean
    THIRY Joffrey
    THIRY Amandinne
    Trabelsi Sonia
    VALENTIN Jacques
    VALENTIN  Aurore
    VALLOO Florian
    Walin nicolas
    WILLIOT Yannick
    YENER Elyze

     

    Nous sentons un véritable enthousiasthme et un mouvement de fond. Vous aussi signez la contribution "reconquetes" soit en envoyant un mail à nps_57@yahoo.fr soit directement sur le site www.reconquetes.eu


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  • Suite à votre article en date du 17/05/08 « Royal tombe la Moselle »,  les militants du Nouveau Parti Socialiste de la fédération de Moselle tiennent à réagir.
    Le congrès de PS qui s'annonce ne peut se résumer à résoudre le problème du leadership de notre Parti. Certes c'est un problème à régler car l'organisation institutionnelle de notre république nous impose la nécessite de l'émergence d'un ou d'une dirigeant(e).


    Toutefois, le problème de la gauche en général et du PS en particulier ne peut se réduire dans le choix d'un homme ou d'une femme pour le représenter.
    Quelle Europe voulons-nous ? Quelle République voulons-nous ? Quel réformisme voulons nous proposer à nos concitoyens ? A l'heure où les mouvements sociaux se succèdent, à l'heure où la mondialisation libérale  impose ses inégalités, à l'heure où l'écologie devient une urgence ; avant même le choix des hommes, ce sont ces débats de fonds qu'il nous faudra trancher au moment du congrès.


    Nous voulons le dire clairement : nous ne savons pas pour quel premier secrétaire nous voterons pour diriger notre parti. Nous n'avons pas d'a-prirori contre Ségolène Royal. Elle est, comme d'autres légitime, pour  être candidate. Toutefois, instruits de nos échecs nationaux passés, nous souhaitons que le congrès qui s'annonce, ne se résume pas à la validation des sondages d'opinions mais à un vrai débat de fond.


    Ainsi, si chacun est libre d'exprimer ses choix, ses préférences, pour tel ou telle candidat(e)s,, nous regrettons que nos débats internes ne se résument  à des débats de personnes. Ce n'est pas à la hauteur des enjeux du moment et de l'avenir.
    Attention, en reproduisant les mêmes erreurs...nous obtiendrons les mêmes effets. Les français attendent autre chose du Parti Socialiste.


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
    Pour le NPS Moselle
     

    Yannick WILLIOT, Secrétaire fédéral aux Services Publiques, Conseiller municipal PS de Yutz
    Emir DENIZ
    , coordonnateur départemental du NPS Moselle conseiller municipal Hagondange
    Pierre BONATI
    , membre du Bureau Fédéral, Conseiller Municipal de Montigny-les-Metz
    Etienne Daval
    , membre du Bureau Fédéral, Conseiller Municipal de Longeville-les-Metz
    Gérald Lebourg
    , Adjoint au maire d'Algrange
    Jaques Valentin
    , secrétaire de section de Verny
    François Demay
    , section de Metz Sud


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