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EDITO
Par Yannick Williot
Secrétaire Fédéral aux services publics
« Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? »
Secrétaide de section de YutzArthur Schnitzler
En politique comme en toutes choses, ce n’est qu’avec le temps que les choix du présent se révèlent bon ou mauvais.
Un an après la campagne pour le référendum sur la constitution européenne, la victoire du non aura été ce choix du peuple qui se révèlent pour la gauche en général et le PS en particulier, et de façon paradoxal, aussi porteur d’avenir que source de division.En effet, le formidable élan populaire du non à l’Europe Libérale auquel nous avons été quelques uns (d’une manière ou d’une autre) à apporter notre soutien, a permis de remettre la question sociale, au centre des préoccupations politiques. Il aura aussi permis de démontrer que le refus d’une certaine fatalité est possible. Depuis, la lutte contre le CPE a permis de le rappeler une nouvelle fois, l’unité en plus.
Pourtant, cette victoire du non reste pour certains à gauche une ligne de fracture et de division qui, si l’on n’y prend garde, peut nous handicaper durablement. Certes, cette fracture NON/OUI à la constitution n’est que la déclinaison contemporaine d’une fracture de la gauche plus classique et qui préexistaient au référendum. Pour la résumer : l’alternative ou l’alternance.
Cependant, dans un contexte politique, social et économique désastreux, par la faute d’une droite inconsciente, à la veille de l’élection présidentielle, qui va conditionner les élections qui vont suivre (législatives, municipales), il convient désormais pour la gauche de dépasser ce clivage, de regarder l’horizon et porter l’alternative. En clair, « réussir ensemble le changement » !
C’est là tout le projet du PS. Il est l’élément primordial pour mener notre combat. Il ne répond certes pas à l‘ensemble de nos problèmes comme nous l’aurions voulu mais il est de loin notre meilleur atout pour incarner l’espoir. Ne laissons pas de nouvelles sources de divisions, qui au final se révèleront accessoires, nous éloigner de notre ligne : répondre aux aspirations d’unité et aux impatiences sociales du peuple de gauche.
Si nous n’entendons pas ce message alors, nous n'entendrons plus que « le soupir des roses qui se fanent »…
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Commentaires
2Brigitte BLANGLundi 26 Juin 2006 à 17:09bonjour!
Quelle belle citation! Ne JAMAIS oublier les roses qui nous tirés vers le haut toutes ces années, surtout les \"Années Mitterrand\". En ce temps-là , elles avaient encore des épines propres à attaquer la droite, dure ou pas... Maintanant??? On doute parfois, non? En attendant, j\'en profite pour vous donner l\'adresse de mon blog aussi: prs57. Allez-y, vous n\'en reviendrez pas!!! Amitiés à tous. Brigitte.3etienneMardi 27 Juin 2006 à 00:21
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Quelle belle citation! Ne JAMAIS oublier les roses qui nous tirés vers le haut toutes ces années, surtout les "Années Mitterrand". En ce temps-là, elles avaient encore des épines propres à attaquer la droite, dure ou pas... Maintanant??? On doute parfois, non? En attendant, j'en profite pour vous donner l'adresse de mon blog aussi: prs57. Allez-y, vous n'en reviendrez pas!!! Amitiés à tous. Brigitte.