• Par Gérard Cayuela 


     

    En regardant les conférences de presse données par les dirigeants de ce nouveau groupe, en lisant les différentes presses sur cette OPA qui est à présent amicale (l'est elle devenue parce que les actionnaires ont reçu une offre plus intéressante ?), nous n'avons pas entendu de propos rassurant pour celles et ceux qui travaillent ou qui seront amenés à travailler dans ce nouveau groupe.
    Sans faire un historique très long, souvenez vous des efforts et souffrances consenties par tout une population pour remettre à flot cette sidérurgie,
    Ces efforts sont en particulier l'argent public qui a représenté des sommes colossales. C'est aussi la suppression de plusieurs milliers d'emplois qui a apporté une grande souffrance dans les foyers, en particulier en Lorraine. Au delà, c'est aussi une perte de recette pour les collectivités territoriales qui elles aussi ont besoin de moyens pour maintenir une activité économique, culturelle et sociale. Dernièrement la communauté d'agglomération du Val de Fensch s'est vue amputée de 3 M€ par ARCELOR sur sa taxe professionnelle.
    La première fusion qui a vu naître ARCELOR s'est traduite par des fermetures d'usines et annonces d'arrêts d'installations (filières chaudes ou liquides,...). En ce qui les labos de recherche, nous avons vu leurs moyens humains et financiers diminués sensiblement. Pour un passé plus récent, pendant cinq mois, on aura avant tout discuté prix des actions, primes et plus-values et non de projets industriels. Le sentiment d'inquiétude qui gagne les salariés n'est il pas légitime ?
     Le passé et l'expérience nous fait écrire que la prime considérable accordée aux détenteurs d'actions d'Arcelor aura malheureusement sa contrepartie en terme de restructurations et d'emplois et cela quelles que soient les promesses figurant dans les déclarations rendues publiques.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>En fin de compte, la question est celle des droits des salariés, notamment en cas d'OPA. Peut-on longtemps encore, admettre que les salariés, leurs compétences, leur savoir-faire soient considérés comme de vulgaires marchandises échangeables sur les marchés financiers et soumises au bon vouloir des intérêts boursiers ?


    Nous devons nous opposer à la pratique des OPA et exiger que les rapprochements éventuels d'entreprises soient soumis à un avis positif des comités d'entreprises des groupes en cause. Il y a là un enjeu de démocratie et de respect des droits humains fondamentaux.
    En conclusion, dans tout ce que nous avons pu écouter, lire, voir, nous n'avons pas eu, de la part des dirigeants actuels et nouveaux de ce groupe ARCELOR-MITTAL, une once de garantie sur le maintien à moyen et long terme de nos emplois, la garantie sur le maintien et développement des investissements garantissant la pérennité de nos installations, la garantie sur la croissance de nos moyens de recherche et développement, la garantie sur l'évolution de carrière et pouvoir d'achat des salariés.
    C'est pourquoi nous devons être vigilant (pourquoi ne pas créer un pôle de vigilance pour suivre les décisions qui sont peu conformes aux déclarations d'intention) sur le devenir des femmes et des hommes intimement lié à l'avenir industriel de notre région.
    <o:p> </o:p>

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  • Les expulsions continuent malgré le soutient de nombreux élus et les parrainages. 

    Pratiquement toutes les familles parrainées ont reçu cette semaine une lettre de la préfecture leur notifiant qu'ils ont, au vu leur situation, jusqu'au 13 août pour demander l'aide au retour proposé par M.Sarkozy dans la circulaire du 13 juin.  Pour les aider à poursuivre leur désir de rester en France nous nous réunissons devant la Préfecture et nous demanderons à être reçus

     


    le mercredi 28 juin à 13h devant la préfecture de la Moselle.


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  • Par Yannick Williot

    Secrétaire Fédéral aux services publics
    Secrétaide de section de Yutz

    « Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? »

    Arthur Schnitzler

    En politique comme en toutes choses, ce n’est qu’avec le temps que les choix du présent se révèlent bon ou mauvais.
    Un an après la campagne pour le référendum sur la constitution européenne, la victoire du non  aura été ce choix du peuple qui se révèlent pour la gauche en général et le PS en particulier, et de façon paradoxal,  aussi porteur d’avenir que source de division.

    En effet, le formidable élan populaire du non à l’Europe Libérale auquel nous avons été quelques uns (d’une manière ou d’une autre) à apporter notre soutien, a permis de remettre la question sociale, au centre des préoccupations politiques. Il aura aussi permis de démontrer que le refus d’une certaine fatalité est possible. Depuis, la lutte contre le  CPE a permis de  le rappeler une nouvelle fois, l’unité en plus.

    Pourtant, cette victoire  du non reste  pour certains à gauche une ligne de fracture et de division qui, si l’on n’y prend garde, peut nous handicaper durablement. Certes, cette fracture NON/OUI à la constitution n’est que la déclinaison contemporaine d’une fracture de la gauche plus classique et  qui préexistaient au référendum. Pour la résumer : l’alternative ou l’alternance.

    Cependant, dans un contexte politique, social et économique désastreux, par la faute d’une droite inconsciente, à la veille de l’élection présidentielle, qui va conditionner les élections qui vont suivre (législatives, municipales), il convient désormais pour la gauche de dépasser ce clivage, de regarder l’horizon et porter l’alternative. En clair, « réussir ensemble le changement » !

    C’est là tout le projet du PS. Il est l’élément primordial pour mener notre combat. Il ne répond certes pas à l‘ensemble de nos problèmes comme nous l’aurions voulu mais il est de loin notre meilleur atout pour incarner l’espoir. Ne laissons pas de nouvelles sources de divisions, qui au final se révèleront accessoires, nous éloigner de notre ligne : répondre aux aspirations d’unité et aux impatiences sociales du peuple de gauche.

    Si nous n’entendons pas ce message alors, nous n'entendrons plus que « le soupir des roses qui se fanent »…

     


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  • La période de débat dans les section du Parti Socialiste étant malheureusement très courte, vous pouvez continuer d'en débattre sur les forums internet créés à cet effet.

    Rendez vous sur :

    http://forum.parti-socialiste.fr

     


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  • Nous sommes maintenant à moins d’un an de l’élection présidentielle. Le Parti Socialiste entre dans la phase finale de préparation de son projet pour les élections présidentielles et législatives de 2007. La section de Moyeuvre Grande du Parti Socialiste et le groupe Thionville-Fensch du MJS se sont donc associés pour organiser, dans une ambiance festive, une journée de débat et d’échanges sur le projet du Parti Socialiste en présence de Jean Pierre Masseret, Président de la région Lorraine, et invité d’honneur de cette fête.

     

    La Fête de la rose de Moyeuvre
    Sur le site de Perotin à Moyeuvre Grande
    Le 17 juin 2006

     

    Programme :

     

    10h30 Accueil des participants
    11h00 – 12h30 : Première Table Ronde : Les jeunes, premières victimes du libéralisme
    Après la victoire contre le CPE, quelles politiques alternatives en direction des jeunes ?
    12h30 : Barbecue républicain accompagné de musique
    14h00 – 15h30 : Deuxième table ronde : Les services publics, levier pour l’égalité
    15h30 : Intervention conclusive de Jean Pierre Masseret

     

    Inscription : fetedelarose@yahoo.fr  
    Le paiement pour les repas aura lieu sur place. 7€ repas et boisson

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